• Gloire à toi, Seigneur des anges,
    Pour leur beauté où se déploient
    La splendeur de ta présence
    Et l'écho de ta voix.
    Dans l'éclosion de leur louange,
    Ils s'élancent près de toi.


    Ils jouaient dans ton aurore
    Avant que lève notre jour,
    L'univers n'était encore
    Qu'un projet de l'amour.
    Ils adoraient le Fils de l'homme
    Au sommet de leur parcours.


    Frémissant devant ta face,
    À pleine joie ils crient ton nom.
    Que l'un d'eux descende et passe
    Nous toucher d'un tison :
    Alors nos lèvres rendront grâce,
    Purifiées par le pardon.


    Quelle paix, sinon la tienne,
    Tes messagers annoncent-ils
    Dans leurs chants qui nous reprennent
    À la nuit de l'exil ?
    La porte s'ouvre, ils nous entraînent
    Jusqu'à l'arbre de la vie.


    1ère lecture : La lutte de Michel contre le dragon (Ap 12, 7-12a)


    Lecture de l'Apocalypse de saint Jean

    Il y eut un combat dans le ciel : celui de Michel et de ses anges contre le Dragon.
    Le Dragon, lui aussi, combattait avec l'aide des siens, mais ils furent les moins forts et perdirent leur place dans le ciel.
    Oui, il fut rejeté, le grand Dragon, le serpent des origines, celui qu'on nomme Démon et Satan, celui qui égarait le monde entier. Il fut jeté sur la terre, et ses anges avec lui.
    Alors j'entendis dans le ciel une voix puissante, qui proclamait : « Voici maintenant le salut, la puissance et la royauté de notre Dieu, et le pouvoir de son Christ ! Car l'accusateur de nos frères a été rejeté, lui qui les accusait jour et nuit devant notre Dieu.
    Et eux, ils l'ont vaincu par le sang de l'Agneau et le témoignage de leur parole. Dépassant l'amour d'eux-mêmes, ils sont allés jusqu'à la mort.
    Ciel, sois donc dans la joie, ainsi que vous tous qui demeurez aux cieux. »

    Psaume : 137, 1-2a, 2bc-3, 4-5

    R/ Je chanterai le Seigneur, en présence des anges.

    De tout mon coeur, Seigneur, je te rends grâce :
    tu as entendu les paroles de ma bouche.
    Je te chante en présence des anges, 

    vers ton temple sacré, je me prosterne.

    Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité,
    car tu élèves, au-dessus de tout, ton nom et ta parole. 

    Le jour où tu répondis à mon appel,
    tu fis grandir en mon âme la force. 


    Tous les rois de la terre te rendent grâce
    quand ils entendent les paroles de ta bouche. 

    Ils chantent les chemins du Seigneur :
    « Qu'elle est grande, la gloire du Seigneur ! »

    Evangile : « Vous verrez les anges de Dieu » (Jn 1, 47-51)

     

    Acclamation : Alléluia. Alléluia. Tous les anges du Seigneur, bénissez le Seigneur : à lui, haute gloire, louange éternelle ! Alléluia. (Dn 3, 58)

     

    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare : « Voici un véritable fils d'Israël, un homme qui ne sait pas mentir. »
    Nathanaël lui demande : « Comment me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe te parle, quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu. »
    Nathanaël lui dit : « Rabbi, c'est toi le Fils de Dieu ! C'est toi le roi d'Israël ! »
    Jésus reprend : « Je te dis que je t'ai vu sous le figuier, et c'est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. »
    Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez les cieux ouverts, avec les anges de Dieu qui montent et descendent au-dessus du Fils de l'homme. »

    aelf.org

     

     

    Les saints Archanges de Dieu

     

    En cette fête des saints Archanges, je suis dans l'émerveillement devant tant de bonté de la part du Seigneur. « Dieu a tant aimé les hommes qu'Il nous a envoyé son Fils unique », nous dit Jean; mais Dieu nous a aussi envoyé des amis célestes pour nous aider en certaines circonstances. Combien Dieu tient à notre bien-être, à notre joie, à notre sainteté qu'est le bonheur éternel en sa présence ! S'il nous appelle à la confiance filiale, à l'abandon jusqu'à la dépendance sur cette terre, Il assure lui-même les moyens pour que nous y parvenions. Et cela m'émerveille toujours. Avec mes lunettes de Miséricorde, je pourrais dire que les Archanges sont des messagers de sa Miséricorde.  

     

    Je crois que Dieu envoie encore cette aide précieuse du ciel par l'intermédiaire des hommes et des femmes que nous appelons volontiers des anges. Je pense à toutes les petites sœurs de Mère Teresa et à tous ceux qui font un ministère semblable auprès des pauvres : de vrais Raphaël. Je pense à tous ceux qui annoncent la bonne nouvelle, comme notre pape, et aussi comme le cardinal Ouellet qui nous a expliqué le mystère de l'Eucharistie : ils sont Gabriel portant l'annonce du ciel. Enfin, je pense à tous ces défenseurs des sans voix, des plus petits, à tous ceux qui œuvrent dans des ONG, à tous ces prêtres qui passent des heures à rencontrer, à écouter et à confesser ceux qui ont mal... de vrais Michel, prêts à combattre.

     

    Dieu nous aime en ses saints Archanges. 

    messagelumière .org

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    Commentaire: REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI) (Città del Vaticano, Saint-Sige)

     

    Les Saints Archanges Michel, Gabriel, Raphaël

    Aujourd'hui, en célébrant les Archanges, nous "voyons" le ciel. Un ange est une créature qui est dans la présence de Dieu. Les trois noms des Archanges —Michel, Gabriel, Raphaël— finissent avec le mot "El" que signifie "Dieu". Ainsi donc, Dieu est inscrit dans ses noms, dans sa nature. Son être est d'être "en Lui" et "pour Lui". De plus, ils sont ses "messagers": ils portent Dieu aux hommes; ils ouvrent le ciel et, ainsi, ouvrent la terre.

    Michel défend la cause de l'unicité de Dieu ( Dieu seul est Dieu) contre la présomption du "dragon" qui essaie de le discréditer continuellement devant les hommes et, de plus, nous protège. Gabriel est le messager de l'incarnation de Dieu : il sonne au seuil de Marie et, à travers de lui, le Dieu même demande à Marie son "oui". Raphaël se présente à nous comme l'ange à qui est recommandée la mission de guérir la "cécité" du divin, causée par le matérialisme.

    —Saints Archanges, défendez-nous pour que nous puissions rester dans l'amour de Dieu.

     ------------------------------------------

     

    «Les Anges président aux prières des humbles fidèles. Que les Anges aient cette place auprès de nous, c’est un dogme de notre foi. » (St Hilaire)

     

     

    « Chacun de nous, même le plus petit dans l’Eglise de Dieu, A après de lui un Ange bon, un Ange du Seigneur, qui le conduit, l’inspire, le gouverne et qui sans cesse, pour corriger nos actes ou pour nous obtenir miséricorde, se tient devant Dieu. » (Origène)

     

    « Nous devons avoir pour nos frères
    un zèle semblable

    à celui que les Anges ont pour nous »
    (St Grégoire)

     

     

    « Vous aussi, vous pouvez mériter, si vous le voulez, ce nom sublime d’ange de Dieu… Et ne dites pas : je ne sais pas, je ne sais pas avertir, encourager… Dans la mesure où vous avancez, entraînez les autres avec vous ; désirez d’avoir des compagnons dans la voie de Dieu…

     

    Si vous allez à Dieu, n’y allez pas seul… Vous aimez vos frères : vous souffrez de n’avoir que du pain à leur donner mais vous avez mieux que du pain, vous avez la parole qui nourrira leur âme immportelle. Et alors vous mériterez le nom d’anges. » (St Grégoire)



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  • Lecture du livre de Néhémie (2,1-8.)





    Moi, Néhémie, j'étais alors échanson royal. La vingtième année du règne d'Artaxerxès, au mois de Nizan, je présentai le vin et l'offris au roi. Je n'avais jamais montré de tristesse devant lui,
    mais ce jour-là, le roi me dit : « Pourquoi ce triste visage ? Tu n'es pourtant pas malade ! Tu as donc du chagrin ? » Rempli de crainte, je répondis :
    « Que le roi vive toujours ! Comment n'aurais-je pas l'air triste, quand la ville où sont enterrés mes pères a été dévastée, et ses portes, dévorées par le feu ? »
    Le roi me dit alors : « Que veux-tu donc me demander ? » Je fis une prière au Dieu du ciel, et je répondis au roi :
    « Si tel est le bon plaisir du roi, et si tu es satisfait de ton serviteur, laisse-moi aller en Juda, dans la ville où sont enterrés mes pères, et je la rebâtirai. »
    Le roi, qui avait la reine à côté de lui, me demanda : « Combien de temps durera ton voyage ? Quand reviendras-tu ? » Je lui indiquai une date qu'il approuva, et il m'autorisa à partir.
    Je dis encore : « Si tel est le bon plaisir du roi, qu'on me donne des lettres pour les gouverneurs de la province qui est à l'ouest de l'Euphrate, afin qu'ils facilitent mon passage jusqu'en Juda ;
    et aussi une lettre pour Asaph, l'inspecteur des forêts royales, afin qu'il me fournisse du bois de charpente pour les portes de la citadelle qui protégera le Temple, les portes de la ville, et la maison où je vais m'installer. » Le roi me l'accorda, car la protection de mon Dieu était sur moi.




    Psaume 137 (136)


    Que ma langue s'attache à mon palais si je t'oublie, Jérusalem !


    Au bord des fleuves de Babylone
    nous étions assis et nous pleurions,
    nous souvenant de Sion ;
    aux saules des alentours
    nous avions pendu nos harpes.

    C'est là que nos vainqueurs
    nous demandèrent des chansons,
    et nos bourreaux, des airs joyeux :
    « Chantez-nous, disaient-ils,
    quelque chant de Sion. »

    Comment chanterions-nous
    un chant du Seigneur
    sur une terre étrangère ?
    Si je t'oublie, Jérusalem,
    que ma main droite m'oublie !

    Je veux que ma langue
    s'attache à mon palais
    si je perds ton souvenir,
    si je n'élève Jérusalem,
    au sommet de ma joie.


      

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (9,57-62.)





    En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. »
    Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l'homme n'a pas d'endroit où reposer la tête. »
    Il dit à un autre : « Suis-moi. » L'homme répondit : « Permets-moi d'aller d'abord enterrer mon père. »
    Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, va annoncer le règne de Dieu. »
    Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d'abord faire mes adieux aux gens de ma maison. »
    Jésus lui répondit : « Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n'est pas fait pour le royaume de Dieu. »





    Commentaire du jour

    « Le Fils de l'homme n'a pas d'endroit où reposer la tête>




    Ô Dame Pauvreté, le fils du Père souverain « est devenu amoureux de ta beauté » (Sg 8,2)..., sachant que tu serais sa plus fidèle compagne. Avant qu'il ne descende de sa patrie lumineuse, c'est toi qui lui a préparé un endroit convenable, un trône où s'asseoir, un lit où se reposer : la Vierge très pauvre, de qui il est né. Dès sa naissance tu as été à son chevet ; on l'a déposé « dans une mangeoire, parce qu'il n'y avait pas de place à l'hôtellerie » (Lc 2,7). Et tu l'as accompagné toujours, tant qu'il était sur terre : « Les renards avaient leurs tanières, les oiseaux leurs nids, mais lui n'a pas eu de lieu où reposer sa tête ». Quand il s'est mis à enseigner lui-même, après avoir laissé les prophètes parler en son nom, c'est de toi la première qu'il a fait la louange : « Bienheureux les pauvres en esprit, car le Royaume des cieux est à eux ! » (Mt 5,3)

    Puis, lorsqu'il s'est choisi quelques amis comme ses témoins pour le salut de l'humanité, il n'a pas appelé de riches commerçants, mais des pêcheurs modestes, afin de montrer à tous combien l'estime qu'il te portait à toi, Dame Pauvreté, devait engendrer de l'amour pour toi. Finalement, comme s'il fallait une preuve éclatante et définitive de ta valeur, de ta noblesse, de ton courage, de ta prééminence sur les autres vertus, tu as été la seule à rester attachée au Roi de gloire alors que les amis qu'il s'était choisis l'avaient abandonné.

    Toi sa fidèle compagne, sa tendre amante, tu ne l'as pas quitté un instant ; tu t'es attachée même d'autant plus à lui que tu le voyais davantage et plus universellement méprisé... Toi seule, tu le consolais. Tu ne l'as pas quitté « jusqu'à la mort, à la mort sur une croix » (Ph 2,8), nu, les bras étendus, mains et pieds cloués..., si bien qu'il ne lui restait plus rien à montrer de sa gloire que toi.








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  • 1ère lecture : Les nations païennes viendront à Jérusalem pour adorer le vrai Dieu (Za 8, 20-23)

    Lecture du livre de Zacharie

    Ainsi parle le Seigneur de l'univers : Voici que, de nouveau, des peuples afflueront,venus de la multitude des villes.
    On se dira d'une ville à l'autre : « Allons implorer le Seigneur,allons chercher la face du Seigneur de l'univers ;moi, en tout cas, j'y vais. »
    Des peuples nombreux et des nations puissantesviendront à Jérusalem implorer le Seigneur de l'univers et chercher sa face.
    Ainsi parle le Seigneur de l'univers : En ces jours-là, il y aura pour un Juif dix hommes de toute langue et de toute nation, qui le saisiront par son vêtement et lui diront : « Nous allons avec vous,car nous avons appris que Dieu est avec vous. »

    Psaume : Ps 86, 2.1, 3.4cd, 5, 6-7 

    Le Seigneur est avec nous.

    Le Seigneur aime les portes de Sion
    plus que toutes les demeures de Jacob.
    Elle est fondée sur les montagnes saintes.

    Pour ta gloire on parle de toi, ville de Dieu !
    Voyez Tyr, la Philistie, l'Éthiopie :
    chacune est née là-bas.

    Mais on appelle Sion : « Ma mère ! »
    car en elle, tout homme est né.
    C'est lui, le Très-Haut, qui la maintient.

    Au registre des peuples, le Seigneur écrit :
    « Chacun est né là-bas. »
    Tous ensemble ils dansent, et ils chantent :
    « En toi, toutes nos sources ! »

    Evangile : La route de Jésus vers Jérusalem (Lc 9, 51-56)

     

    Acclamation : Alléluia. Alléluia. Le Fils de l'homme est venu pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. Alléluia. (Mc 10, 45)

    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    Comme le temps approchait où Jésus allait être enlevé de ce monde, il prit avec courage la route de Jérusalem.
    Il envoya des messagers devant lui ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue.
    Mais on refusa de le recevoir, parce qu'il se dirigeait vers Jérusalem.
    Devant ce refus, les disciples Jacques et Jean intervinrent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions que le feu tombe du ciel pour les détruire ? »
    Mais Jésus se retourna et les interpella vivement.
    Et ils partirent pour un autre village.

    aelf.org/office-messe

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