• Cette semaine la joie prend une couleur particulière : c’est « notre » joie. La mienne, la vôtre, la leur… chacune avec ses colorations différentes. C’est une joie qui se partage à plusieurs : une joie qui ne serait pas contagieuse n’est pas une vraie joie. C’est une joie qui se conjugue au pluriel : une joie qui isolerait des autres n’est pas une vraie joie. C’est une joie qui nous appartient : un joie qui ne s’exprimerait que du bout des lèvres, sans cœur, n’est pas une vraie joie.

    noeljoie

    Est-il nécessaire de le rappeler ? Le vrai motif de notre joie est celle de la présence de Dieu « au milieu de nous ». Non pas parmi nous, mais au milieu. C’est-à-dire au centre, au coeur, à l’essentiel. C’est la plus grande des joies de Noël : Dieu n’est pas au loin (la première semaine aurait pu nous le faire croire), Dieu ne reste pas distant à ne rien faire (la seconde semaine aurait pu nous le faire croire). Non, Dieu est proche et se rend présent au milieu de l’humanité.

    La conséquence de cette présence de Dieu est énorme. Car que nous reste-t-il à faire si ce n’est d’être davantage présent à notre « milieu » pour y chercher et trouver Dieu. Notre famille (telle qu’elle est), notre travail ou recherche de travail, notre lieu d’habitation, nos amis et ennemis… c’est au beau milieu de notre milieu de vie que Dieu est. Ne nous évadons donc pas de notre histoire, de notre environnement. S’extraire de son milieu ne conduit pas à Dieu.

    Dans l’évangile de ce dimanche, les réponses de Jean aux questions posées par les foules qui viennent à lui vont dans le même sens : que devons-nous faire ? Etre présents aux autres en toute justice comme le Christ est présent au milieu de nous.

    Laissons éclater notre joie


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    le dimanche de la joie du Seigneur.

    Ce troisième dimanche du Temps de l’avent de l’année liturgique « C » pourrait être baptisé : le dimanche de la joie du Seigneur. Cette joie provient du vécu des conseils de Jean-Baptiste, précurseur de Jésus, notre véritable joie. Ainsi, dans l’attente de la venue imminente de notre « Joie » (Jésus), nous sommes invités à grandir dans la vertu.

    En effet la première lecture tirée du livre de Sophonie débute ainsi : « Pousse des cris de joie, fille de Sion, éclate en ovation, Israël » (So 3,14). Cette fille de Sion, c’est chacun de nous. Pourquoi sommes-nous invités à pousser des cris de joie ? Le prophète Isaïe dans son chapitre 12 nous répond dans le refrain du graduel : « Laissons éclater notre joie : Dieu est au milieu de nous ». Oui, c’est la joie de la présence de Dieu qui doit habiter chacun de nous cette semaine et même tous les jours de notre vie. A ce propos, Saint Paul nous donne un conseil dans la deuxième lecture tirée de sa lettre aux Philipiens : « Soyez toujours dans la joie du Seigneur, laissez-moi vous le redire : soyez dans la joie » (Ph 4,4).

    Comment se manifeste cette permanence du vécu dans la joie du Seigneur? Par les actes de vertu. C’est ce que Jean-Baptiste dit à ceux qui lui posent la question de savoir, au moment de leur baptême, « Que devons-nous faire » (Lc 3,10) : le partage, l’honnêteté, l’humilité, la douceur, et chacun de nous peut compléter la liste de tous les biens qu’il fera cette semaine.

    (pistedeprière)

     


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  • #‎AventChemindeVie‬ = Celui que nous attendons est porteur d’une bonne nouvelle pour nous. Mieux, il est la Bonne Nouvelle. À quoi nous servirait-il de fêter Noël, si nous n’accueillons pas cette Bonne Nouvelle que Dieu nous envoie ?

    JEsus est la Bonne Nouvelle

    #‎PrièreSeigneur‬, je suis sans doute de ceux qui t’ont donné de la peine, en refusant de mettre leur confiance en toi. Dispose mon cœur à accueillir et à mettre en pratique ta Parole, surtout pendant ce temps de l’Avent ; et ma vie pourra te plaire.

     

    JEsus est la Bonne Nouvelle


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