• Devant le malheur, l'idée d'une punition divine plus ou moins méritée a vite fait de ressurgir. Non, martèle Jésus (comme déjà Job), le malheur n'est jamais un châtiment de Dieu!
    Pour autant le mal est aussi à l'intérieur de nous, et l'amour de Dieu nous appelle sans cesse à le combattre et à nous convertir. Il y a urgence.
    Dieu ne risque-t-il pas de lasser, comme le propriétaire dont l'arbre ne donne plus de fruits depuis i longtemps?
    Mais la patience de Dieu est inépuisable. En écho aux grands prophètes de l'Ancien Testament qui laissaient espérer que "peut-être" Dieu reviendrait pour pardonner, l'Evangile fait résonner le même "peut-être"!
    Mais désormais, c'est Dieu qui nous attend et qui espère que "peut-être" nous nous convertirons.

    (Commentaire de l'évangile de Luc 13,1-9 Roselyne Dupont-Roc)

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  • Malheureux ! "Malheureux êtes-vous, pharisiens..." A l'époque de la persécution grecque du 2ème siècle avant Jésus Christ, le pharisaïsme était né d'un souci très pur de retour à la spiritualité juive la plus authentique. Puis il avait dégénéré en pur système religieux de pratiques rassurantes. Par un comportement conforme à la lettre de la Loi, les pharisiens veulent se donner une apparence de justes. Jésus démasque cette façade trompeuse avec violence, car ils sont dans l'illusion.

    "Malheureux !" C'est comme un cri d'amour, le cri du coeur de Celui qui ne cherche qu'à dénoncer le mensonge et à mettre en garde celui qui court vers le précipice, et y entraîne les autres. Il dénonce aussi la dureté de coeur de ceux qui, du haut de leur justice pleine d'orgueil, jugent et condamnent les autres. Demandons-nous si nos pratiques religieuses nous rapprochent des petits, des pauvres, de tous les exclus de notre société mondaine, nous rapprochant ainsi de Dieu.

    (BG)

    Seigneur Jésus, donne-moi Ton Esprit qui éclaire mes décisions quotidiennes, afin que je sache pratiquer la véritable charité dans la justice et l'amour de Dieu et parvenir ainsi à l'amitié avec le Père, par Toi le Fils et dans l'Esprit.Amen

    sources diverses


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  • MERCREDI 10 OCTOBRE 2012  «Seigneur apprends-nous à prier»

    Textes à lire : Ga 2,1-14 ; Ps 117(116) ; Lc 11,1-4

       Lire les textes

    Lecture : Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus donne à  ses apôtres le schéma de la prière, en leur enseignant le Pater qui est la prière par excellence. Il y résume tous les types de prières (demande, pardon, louange, protection contre le mal).

    La prière est un moment d'intimité avec Dieu. C’est le lieu de la rencontre de deux soifs, à savoir celle de Dieu qui veut se donner à sa créature et celle de l’homme qui veut communier avec son créateur. C’est donc un moment de dialogue avec notre Dieu. Nous pensons  parfois que prier c'est rabâcher, faire des dizaines de neuvaines, lire tous types de revues de prières. Il ne s'agit pas de cela, la prière est un élan de cœur, un rendez-vous d’amitié avec notre Dieu. Un moment pendant lequel nous nous ouvrons à son amour, tout en nous abandonnant entièrement à sa volonté. Ce qui suppose une confiance totale en lui, laquelle confiance ne devrait pas nous faire peur, car pour lui rien n'est impossible et il sait mieux que nous-mêmes ce dont nous avons besoin. Voilà pourquoi, Jésus nous demande de commencer notre prière en sanctifiant le nom de Dieu, en lui demandant de faire venir sur nous et autour de nous son Règne, et surtout la grâce de commencer nous-mêmes à faire sa volonté. En effet, il est tout à fait évident que nous ne pouvons pas lui demander que sa volonté soit faite sur la terre comme au ciel sans rechercher à être les premiers disposés à accomplir cette volonté dans notre vie. Et comment l’accomplir si nous l’ignorons totalement ?

    Il est tout à fait évident que pour faire ce qui plaît à Dieu nous devons le savoir en premier lieu. C’est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas nous contenter d’une prière qui soit simplement un monologue. Autant que nous avons besoin dans notre prière d’épancher notre cœur devant Dieu, autant avons-nous besoin de l’écouter pour savoir ce qu’il pense et souhaite de notre situation. Voilà pourquoi le concile Vatican II nous rappelle que « la prière doit aller de pair avec la lecture de la Sainte Écriture, pour que s’établisse le dialogue entre Dieu et l’homme, car "nous lui parlons quand nous prions, mais nous l’écoutons quand nous lisons les oracles divins" »[1].  

    Méditation : Que représente la prière pour toi ? As-tu soif de la rencontre avec ton Dieu?

    Prière : Prie le Notre Père, en méditant chaque parole que tu prononces.

    Action : Quels que soient les obstacles que tu rencontreras aujourd'hui, laisse que la volonté de Dieu se fasse dans ta vie. Répète plusieurs fois dans la journée cette prière des apôtres : « Seigneur, apprends-nous à prier » (Lc 11,1).


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