Nous sommes invités en ce 3^ème dimanche du Temps Ordinaire (C), à orienter notre méditation vers l’amour des Saintes Écritures et vers la libération que nous apporte le Christ.Jésus lui-même le dit: « Cette parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit ». En d’autres termes, c’est aujourd’hui que se réalise la promesse de Dieu ! Aujourd’hui, le Messie des pauvres est là pour leur porter la Bonne Nouvelle, annoncer la délivrance des captifs, libérer les opprimés, apporter aux hommes la lumière et le pardon de Dieu. Aujourd’hui, non plus demain ! Jamais personne n’avait lu la Bible ainsi, jamais personne n’avait accompli les promesses de Dieu comme Jésus de Nazareth. En écoutant sa lecture, nous pouvons déjà imaginer son grand amour pour les Écritures.

Qu’en est-il pour nous ? Combien de temps consacrons-nous à la lecture de la Parole de Dieu ? Aujourd’hui, le même Christ nous invite à prier en ouvrant la Bible.

#‎Jésus‬ Le jour de ton discours à la synagogue, tu ajoutes « aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture » : tu parles de l’aujourd’hui de Dieu, ce temps « hors du temps » où les promesses deviennent réelles, s’enracinent et se développent dans les cœurs. Chacun est invité à écouter, à recevoir et à laisser croître en lui la semence jetée en terre. Chacun est appelé à rendre actuel le texte du Prophète. Par ailleurs, Ton message de ce jour nous révèle que Dieu s’intéresse aux petits, aux pauvres, aux captifs, aux malades et aux pécheurs. Dès lors, nous n’avons plus peur de nous tenir devant TOI pour nous reconnaitre petits, pauvres, aveugles et pécheurs.

C’est ainsi que nous pouvons accueillir la libération que TOI le Christ Tu es venu apporter et en être à notre tour des messagers dans le monde d’aujourd’hui.

Dieu éternel et tout-puissant, dirige notre vie selon ton amour, afin qu’au nom de ton Fils bien-aimé, nous portions des fruits en abondance. Par Jésus Christ le vivant pour les siècles des siècles — Amen.

Ta joie, Seigneur, est notre rempart !

Ta joie, Seigneur, est notre rempart !

Nous te bénissons pour ta Loi et tes exigences, car elles nous libèrent de nous-mêmes, de nos échecs, de nos mauvaises consciences, pour nous tourner vers toi dans la reconnaissance et vers nos frères dans l'attention de l'amour. Béni sois-tu, Seigneur !BÉNI SOIS-TU, SEIGNEUR !

Ta joie, Seigneur, est notre ...

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Après avoir célébré le baptême de Jésus dimanche dernier, l’Évangile de ce jour nous le présente en pleines noces à Cana, en compagnie de sa mère et de ses disciples.

Ce sera pour lui l’occasion d’accomplir, à la demande de Marie, le tout premier signe de son ministère, à savoir transformer l’eau en vin. À travers ce signe, il se présente comme l’époux véritable qui réserve le meilleur vin pour la fin. En d’autres termes, il inaugure et annonce le festin des noces de l’Agneau, c’est-à-dire les noces du Christ avec son Église représentée dans le texte par Marie et les disciples.

C’est de ce mariage de Dieu avec son peuple qu’il est question dans la première lecture : « Comme un jeune homme épouse une jeune fille, celui qui t’a construite t’épousera. Comme la jeune mariée est la joie de son mari, ainsi tu seras la joie de ton Dieu » (Is 62,5). .

Avec Jésus nous entrons dans le Royaume, la vie avec Dieu. Avec lui, la vie éternelle est déjà commencée.

Parler du mariage de Dieu avec son peuple, c’est parler de la relation étroite que Dieu veut avoir avec son peuple, mieux, de l’Alliance éternelle scellée une fois pour toute entre Dieu et les Hommes à travers le sang de son Fils. Ainsi, Dieu choisit ce qu’il y a de plus intense et de plus profond dans les relations humaines, pour nous exprimer son amour. Il nous aime comme un époux aime son épouse. En retour, il attend de nous un amour total et exclusif.

Le « Faites tout ce qu’il vous dira » symbolise l’obéissance. Aux disciples désorientés face au manque de vin, Marie demande de faire la volonté de Jésus. Telle est l’attitude du véritable disciple : obéir en tout à son maître.

Enfin, « remplir d’eau les six jarres jusqu’au bord » symbolise le service dans la foi. Sans demander d’explication, les disciples se mettent à l’œuvre. Et la suite leur donne raison : l’obéissance dans la foi est le vrai secret de la fécondité spirituelle. Voilà la tâche de l’Église : être l’instrument docile de la grâce surabondante de Dieu

« Alléluia ! Il règne le Seigneur notre Dieu […] Soyons dans la joie,
exultons et rendons gloire à Dieu. Car elles sont venues les Noces de l’Agneau » (Ap 19, 6-7).

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