Devant le malheur, l'idée d'une punition divine plus ou moins méritée a vite fait de ressurgir. Non, martèle Jésus (comme déjà Job), le malheur n'est jamais un châtiment de Dieu!
Pour autant le mal est aussi à l'intérieur de nous, et l'amour de Dieu nous appelle sans cesse à le combattre et à nous convertir. Il y a urgence.
Dieu ne risque-t-il pas de lasser, comme le propriétaire dont l'arbre ne donne plus de fruits depuis i longtemps?
Mais la patience de Dieu est inépuisable. En écho aux grands prophètes de l'Ancien Testament qui laissaient espérer que "peut-être" Dieu reviendrait pour pardonner, l'Evangile fait résonner le même "peut-être"!
Mais désormais, c'est Dieu qui nous attend et qui espère que "peut-être" nous nous convertirons.
(Commentaire de l'évangile de Luc 13,1-9 Roselyne Dupont-Roc)