Qui a touché mes vêtements ?  Marc 5 :25-34

Sur le chemin vers la maison de Jaïrus, une femme qui souffrait d’hémorragies depuis douze ans suivit Jésus. Pendant douze ans les médecins avaient fait tout ce qu’ils avaient pu pour la guérir sans y parvenir ; elle avait dépensé une fortune pour se soigner.

Elle avait beaucoup souffert entre les mains de plusieurs médecins. L’art de la médecine en Judée à cette époque était encore très rudimentaire. Il est décrit, dans les livres Rabbiniques, le remède pour une hémorragie féminine : « Il faut creuser sept petites fosses, dans lesquelles on fait brûler quelques sarments d’une vigne de moins de quatre ans. La femme doit prendre dans sa main une coupe de vin ; elle est ensuite amenée vers une des fosses, et doit s’accroupir au dessus de la première. Puis elle se relève, et s’accroupit sur une autre. Lors de chaque changement, il faut lui dire : « Lève-toi pour ce flux. » On voit bien là ce qu’avait pu souffrir cette femme.Il n’est pas nécessaire de pousser à l’extrême notre curiosité, en cherchant à expliquer toutes les lois de ce texte ; nous devons, par contre, être reconnaissants de ne pas avoir à subir ces cérémonies de purification, quelle que puisse être notre infection par le péché. Toutes ces lois nous rappellent que Dieu voit toutes choses, mêmes celles que les hommes ne peuvent discerner.

Ici la situation de cette femme est encore plus grave, elle est en hémorragie constante ! Elle a tout dépensé près des médecins ! Mais là elle va venir, simplement toucher Jésus et être instantanément guérie ! Elle ne dépendait pas de l’approbation des autres pour recevoir sa guérison. Elle n’avait pas besoin de se comparer à d’autres, ni de prouver sa religion, ni créée une bonne impression. Parce qu’elle se savait soutenue par l’opinion divine, elle pouvait apprécier au maximum la destinée que Dieu avait tracée pour elle et ignorer tout sentiment de  crainte.

Si Dieu est d’accord avec ce que nous faisons, pourquoi nous soucier de l’opinion des autres ? Savoir que dépendre de l’opinion des autres faits de nous leur esclave ! Les opinions que portent les autres sur nous sont des outils puissants, capables de nous détruire autant de nous réconforter et de nous rendre forts ! La foule presse et serre Jésus, mais ils n’obtiennent rien. La foule serrait le trésor des cieux sans avoir la clé du coffre ! Ils pressaient Jésus sans rien obtenir de Lui ! Ces gens serraient la résurrection et la vie ! Ils serraient le Créateur de l’univers, le « Je suis » la solution à tout, sans rien recevoir de Lui ! Quel drame ! Quelle perte de temps ! Quelle opportunité unique et historique que ces gens ont eue, serrer la solution mais sans la saisir !

Comment est-ce possible ? Combien de fois avons-nous pressé Jésus sans rien obtenir de Lui ? Combien de fois l’avons-nous touché sans que Sa puissance se manifeste. Beaucoup de gens touchaient inévitablement Jésus, mais cela ne leur procurait aucun bienfait. Seuls ceux qui L’acceptent comme leur Seigneur et placent leur foi en Lui d’une manière personnelle peuvent être guéris et sauvés. Plus nous dépendons de lui simplement, et nous attendons à de grandes choses de sa part, plus nous verrons en nous qu’Il est devenu notre salut.
Jésus ressentit aussitôt en lui-même qu’une force était sortie de lui. Il se retourna au milieu de la foule et dit : Qui a touché mes vêtements ?Par sa question, il l’appelle à faire une confession publique. La foi sauve ! Jésus n’a pas besoin d’une foi intelligente, car cette femme n’était certainement pas très instruite, mais il est nécessaire d’avoir une foi assez forte pour conduire à l’action.

La force de guérison résidait non dans ses vêtements, mais en Lui-même. C’est pourquoi il est écrit : Jésus ressentit aussitôt en Lui-même qu’une force était sortie de Lui (v. 30). Ce n’était pas le contact avec les vêtements de Jésus qui avait guéri la femme malade, mais la puissance de jésus reçue par la foi (v. 34).Le fait le plus impressionnant est que la femme malade ne demanda rien à Jésus, elle prit le miracle ! Elle n’a jamais eu de « oui » de la part de Jésus. Dans les faits, elle n’a même jamais demandé à Jésus de la guérir, contrairem ent aux autres récits de guérisons. Elle se rendit à Lui, et prit tout simplement le miracle ! Si la mort agit en vous, venez saisir la vie ! Votre vie s’écoule entre vos mains comme le sang s’écoulait d’elle ? Venez, la vie sort encore du Fils de Dieu pour guérir et restaurer !

Certains chrétiens souffrent silencieusement du sentiment de rejet. Ils ne se croient pas invités à connaître Dieu plus intimement. Ils aimeraient tant être plus près de Jésus mais l’accusateur leur souffle à l’oreille qu’ils ne sont pas comme telle ou telle personne. Souffrez-vous silencieusement de ce sentiment de ne pas avoir été appelé à Le servir, Ecoutez-moi ! Oubliez tous ces mensonges et ces accusations. Foncez vers le trône de la grâce ! Dieu vous accueille ! La situation est encore plus alarmante pour certains, le sang s’écoule, la vie s’écoule d’eux ! Venez saisir la transformation par la foi ! Venez prendre la vie par la foi ! Rien ne pourra vous arrêter, votre foi doit percer la foule ! Et pourtant Dieu n’a jamais changé et ne changera jamais à notre égard. Son amour demeure inaltérable, inconditionnel, constant et acquis pour nous à jamais.

Nous te surprendrons Seigneur Jésus ! Tu trouveras en nous des cœurs remplis d’espoir, de confiance et de foi ! Non pas la fausse foi qui nous fait paresser, mais plutôt celle qui avance vers toi ! Seigneur, nous nous avançons maintenant vers toi. J’entends déjà par la foi ta voix qui dira « quelqu’un m’a touché ! J’ai bien senti qu’une force est sortie de moi ». 

source : Qui a touché mes vêtements