•  C'est la miséricorde que Je  veux, et non le sacrifice. 
    Mt,9,13


    Je suis si souvent prompte à souligner les erreurs ou les déficiences, croyant œuvrer pour le bien, ce qui est une approche très insuffisante pour le faire réellement advenir, tant pour les autres que pour nous-mêmes. «C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices» :Aujourd'hui, le Seigneur se rapproche du semis de ma vie, pour cueillir les fruits de sainteté. Trouvera-t-Il quand Il viendra de la charité, de l'amour pour Dieu et pour autrui? Jésus, devra-t-il me rappeler qu'Il est seulement intéressé à mon cœur, à ma capacité d'aimer?

    Lors d'un "Angelus" dominical consacré à l'appel de Matthieu le publicain Mt 9,9-13), Benoît XVI a expliqué que cette phrase « C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices » est une « parole-clé »...« Cette parole de Dieu nous est parvenue, à travers les Evangiles, comme une des synthèses de tout le message chrétien, a-t-il poursuivi. La vraie religion consiste dans l'amour de Dieu et du prochain. Voilà ce qui donne de la valeur au culte et à la pratique des préceptes ».

    « C'est à nous, disciples du Christ, que revient la tâche
    de proclamer et de vivre le profond mystère
    de la Miséricorde Divine qui régénère le monde ! »

    Bx Jean-Paul II, audience générale du 21 août 2002


    Dieu aime le pécheur.
    Dieu voit le cœur de chacun et y trouve ce qui est bon. Car il y a du bon en chacun puisque nous sommes tous créés à l’image et à la ressemblance de Dieu. Soyons reconnaissants envers Dieu qui fait la distinction entre le pécheur et le péché, contrairement à nos jugements humains qui assimilent le pécheur au péché et le condamnent. Suis-je prompte à condamner les autres, ou bien est-ce que je prie pour leur conversion ?


    Seigneur j’ai besoin de ton aide et de ta grâce. Je ne peux vivre ce jour sans toi car je suis un pauvre pécheur misérable que tu relèves et soutiens dans ta miséricorde. Merci de ce que tu as fait pour moi. Apprends-moi à être miséricordieux envers mes frères et sœurs et à leur pardonner leurs péchés. Que je les perçoive avec tes yeux miséricordieux et que je leur pardonne leurs manques comme je te demande de me pardonner. Aide-moi avec ta grâce et protège-moi du mal et des tentations. Ne me laisse pas m’appuyer sur ma force fragile, mais sur ma seule confiance en toi.

    d'aprés différentes sources


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  • Pour celui qui veut te contraindre de faire à sa suite une corvée d’un mille

    , eh! bien, fais-en deux avec lui. Matthieu 5, 45.

    Aimer au-delà de ce qui est raisonnable = « Aimez nos ennemis et priez pour ceux qui nous persécutent. » Des paroles magnifiques ! Un idéal magnifique ! Mais n’est-ce pas trop difficile ? N’est-ce pas exagéré ? Il faut être raisonnable, d’accord. Si le Christ le premier ne nous avait pas donné l’exemple en appelant Judas « mon ami » alors que celui-ci le trahissait (Mt 26, 50) ou en priant pour ceux qui le torturaient (Lc 23, 34), nous pourrions certainement contester le bien-fondé de ce « raisonnable ». Mais le Christ a vécu ce qu’il enseignait et il nous demande de faire de même.

    Nos Rapports Avec Les Autres et Avec Jésus !

    Dieu est amour « Afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est dans les cieux. » Jésus, le Fils de Dieu, nous invite à aimer notre prochain tout comme lui et son Père nous ont aimés et continuent de le faire : par grâce. L’amour n’est pas qu’une réponse : c’est une initiative. C’est un don, un don qui a toujours sa source en Dieu. Et notre Père veut que nous, ses enfants, nous participions à sa bonté et à sa joie en laissant passer son amour par nos cœurs, pourtant bien étroits, à tous ceux qui nous entourent, qu’ils soient amis ou non.


    L’enseignement de Jésus aboutit en somme à ceci, que l’attitude qu’il réclame de nous à l’égard de notre prochain est une chose tout à fait irréalisable s’il n’a pas opéré en nous une transformation surnaturelle.

    Jésus exige qu’il n’y ait pas en nous la moindre trace de déplaisir ou de ressentiment, même refoulée, lorsque nous nous trouvons en présence de la tyrannie et de l’injustice. Aucun héroïsme, aucun enthousiasme d’origine humaine ne sera capable d’un tel effort. Il y faut la force surhumaine que Jésus seul peut nous donner après nous avoir purifié au feu de sa forge, jusqu’à ce qu’il ne reste en nous que ce seul désir: “Je suis là pour que Dieu m’envoie où Il voudra.” Même si tout le reste s’obscurcit en nous, ce lien qui nous unit à Jésus-Christ doit rester en pleine lumière.

    Le Sermon sur la Montagne n’est pas un code de perfection, c’est l’énoncé de ce qui se produira en moi quand Jésus-Christ m’aura transformé en mettant en moi son Esprit. Au fond, Jésus Christ est le seul qui puisse réaliser ce que dit le Sermon sur la Montagne.

    Si nous voulons devenir des disciples de Jésus, cela ne pourra se faire que d’une manière surnaturelle. Tint que nous nous acharnons à le devenir par nous-mêmes, nous échouerons toujours. “Je vous ai choisis.” C’est ici le miracle de la grâce de Dieu. Nous pouvons lui tourner le dos, mais nous ne pouvons pas le susciter nous-mêmes. Dieu ne nous demande pas de faire ce pour quoi nous avons des aptitudes naturelles. Il nous demande seulement de faire ce pourquoi sa grâce nous a préparés parfaitement, et en particulier de porter notre croix.

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  • Lecture du livre des Lévites (25, 1. 8-17)

    L’année jubilaire, année de justice et de libération


    Le Seigneur adressa la parole à Moïse sur le mont Sinaï: «Vous compterez sept semaines d’années, c’est-à-dire sept fois sept ans, soit
    quarante-neuf ans. Le dixième jour du septième mois, en la fête du Grand Pardon, vous ferez retentir la trompette pour lesacclamations; ce jour-là, vous sonnerez de la trompette dans tout le pays. Vous ferez de cette cinquantième année une année sainte, et vous proclamerez la libération pour tous les habitants du pays. Ce sera pour vous le jubilé:chacun de vous rentrera dans ses biens, chacun de vous retournera dans sa famille. Cette cinquantième année sera pour vous une année jubilaire:vous ne ferez pas les semailles, vous moissonnerez le grain qui aura poussé tout seul, vous vendangerez la vigne en broussaille. Le jubilé sera pour vous une année sainte, vous mangerez ce qui pousse dans les champs. En cette année jubilaire, chacun de vous rentrera dans ses biens. Si tu dois vendre ou acheter dans l’intervalle, ne fais aucun tort à ton frère. Celui qui achète tiendra compte des années écoulées depuis le jubilé; celui qui vend tiendra compte des années qui restent à courir. Plus il restera d’années, plus tu augmenteras le prix; moins il en restera, plus tu réduiras le prix, car la vente se fait d’après le nombre des récoltes. Tu ne feras aucun tort à ton prochain, tu craindras ton Dieu, je suis le Seigneur votre Dieu.»


    Psaume 66 (67)

    Que les peuples de la terre te proclament Dieu.

    Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse,
    que son visage s’illumine pour nous;
    et ton chemin sera connu sur la terre,
    ton salut, parmi toutes les nations.

    Que les nations chantent leur joie,
    car tu gouvernes le monde avec justice;
    tu gouvernes les peuples avec droiture,
    sur la terre, tu conduis les nations.

    La terre a donné son fruit;
    Dieu, notre Dieu, nous bénit.
    Que Dieu nous bénisse,
    et que la terre tout entière l’adore!


    Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (14, 1-12)

    Hérode et Jésus. La passion de Jean Baptiste


    En ce temps-là, Hérode, prince de Galilée, apprit la renommée de Jésus et dit à ses serviteurs: «Cet homme, c’est Jean le Baptiste, il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi il a le pouvoir de faire des miracles.» Car Hérode avait fait arrêter Jean, l’avait fait
    enchaîner et mettre en prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe. En effet, Jean lui avait dit: «Tu n’as pas le droit de vivre avec elle.» Hérode cherchait à le mettre à mort, mais il eut peur de la foule qui le tenait pour un prophète. Lorsque arriva l’anniversaire d’Hérode, la fille d’Hérodiade dansa devant tout le monde, et elle plut à Hérode. Aussi s’engagea-t-il par serment à lui donner tout ce qu’elle demanderait. Poussée par sa mère, elle dit: «Donne-moi ici, sur un plat,la tête de Jean le Baptiste.» Le roi fut contrarié, mais à cause de son serment et des convives, il commanda de la lui donner. Il envoya décapiter Jean dans la prison. La tête de celui-ci fut apportée sur un plat et donnée à la jeune fille, qui l’apporta à sa mère.Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps, l’ensevelirent et allèrent en informer Jésus.

    ©AELF




    Mes amis, priez avec moi, bien simplement....!

    Que Dieu nous prenne
    en grâce et nous bénisse,
    que son visage s'illumine pour nous ;
    et ton chemin sera connu sur la terre,
    ton salut, parmi toutes les nations.



    Que les nations chantent leur joie,
    car tu gouvernes le monde avec justice;
    tu gouvernes les peuples avec droiture,
    sur la terre, tu conduis les nations.


    La
    terre a donné son fruit;
    Dieu, notre Dieu, nous bénit.
    Que Dieu nous bénisse'
    et que la terre toute entière l'adore !
    Ps 66




    Maintenant nous
    sommes plusieurs à prier !



    message lumière.org


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