• Plaire à Dieu

    « Notre unique affaire en cette vie est de plaire à Dieu. [...]
    Puisque par sa miséricorde Il nous donne encore un peu de temps, commençons tout de bon, réparons le temps perdu, retournons avec une entière confiance à ce Père de Bonté, qui est toujours prêt à nous recevoir amoureusement. Renonçons généreusement pour son Amour à tout ce qui n'est point Lui, Il en mérite infiniment davantage ; pensons à Lui sans cesse, mettons en Lui toute notre confiance, je ne doute pas que nous en expérimentions bientôt les effets, et que nous ne ressentions l'abondance de ses grâces, avec lesquelles nous pouvons tout, et sans lesquelles nous ne pouvons que le péché. »

    Frère Laurent de la Résurrection (1614-1691), L'expérience de la Présence de Dieu (9ème Lettre, 28 mars 1689), Coll. La vigne du Carmel, Editions du Seuil, Paris, 1948.

    « Les vues de Dieu ne sont pas comme les vues de l’homme,

    car l’homme regarde à l’apparence, mais Dieu regarde au cœur. »
    (1 Samuel 16,7)

    Béni sois tu Seigneur...

    Béni sois tu pour ta sagesse déposée dans les mains des hommes, ces mains qui oeuvrent à la protection et à l’embellissement de la création, ces mains des scientifiques de la recherche médicale et des œuvres humanitaires.

    Béni sois-tu pour ton intelligence et ta force confiées aux mains des hommes, ces mains des travailleurs de la terre qui oeuvrent pour nourrir tes enfants ; ces mains de tous les hommes qui après les vacances reprennent le chemin des usines, des bureaux, des écoles ; ces mains des hommes sans travail qui cherchent à participer à la création.

    Béni sois-tu pour ta joie déposée dans nos mains humaines, ces mains qui scandent notre bonheur au rythme de nos chants, ces mains jointes dans une rencontre suppliante.

    Béni sois-tu pour ton amour remis entre nos mains qui, ainsi, serrent une autre main et redonnent confiance, mains cordiales de l’accueil comme une porte ouverte, mains levées de la prière comme un appel.

    Béni sois-tu pour ta miséricorde confiée aux mains des hommes, celles de tes ministres qui bénissent et pardonnent et qui, étendues sur le pain et le vin, font descendre ta présence parmi nous ; celles de tout homme qui manifeste son amour et son pardon.  

    Plaire à Dieu


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  • La miséricorde de Dieu

     A moi, Dieu a donné sa miséricorde «Je ne puis craindre un Dieu qui s'est fait pour moi si petit...
    je l'aime!... car Il n'est qu'amour et miséricorde!»
    LT 26

    La miséricorde de Dieu a été vue par la Petite Thérèse d'une façon très particulière. Pour Thérèse, en Dieu, tout allait vers l'infini. Elle voyait donc la miséricorde de Dieu au même titre que sa toute-puissance, que sa gloire, que son amour. Thérèse a considéré la miséricorde à la mesure aussi de son impuissance. À travers le sentiment de son impuissance, elle sait qu'il lui faut un répondant à la miséricorde et elle va le chercher avec une audace sans pareille et une confiance sans borne dans les mérites de Jésus, de la Vierge Marie et de tous les saints... de l'Église.

    Thérèse elle-même, comme elle le dit dans son Acte d'Offrande à l'Amour Miséricordieux, ne veut pas amasser de mérites pour le ciel. Elle veut travailler gratuitement, sachant que ses propres ouvres n'ont de valeur que celle que Dieu veut leur donner, c'est-à-dire Lui-même. « Je veux... recevoir de votre Amour la possession éternelle de Vous-Même ». Ce que va chercher Thérèse dans la miséricorde vaut plus que tous les biens créés, c'est la possession de Dieu. À travers la miséricorde, Thérèse ne peut se satisfaire que de l'Amour dont elle se veut victime volontaire, comme Jésus.
     

    A moi, Dieu a donné sa miséricorde infinie

     De plus en plus, Thérèse était fascinée par la miséricorde infinie du Père. Quelques mois avant de prononcer son Acte d'Offrande à l'Amour Miséricordieux (juin 1895), Thérèse donnait forme à sa Petite Voie de l'Enfance Spirituelle. Arrivée presqu'au sommet de sa vie, il lui devient clair que l'appel du Seigneur l'attire dans ce sens de la miséricorde toute faite de confiance : « À moi, dit-elle, Il a donné sa Miséricorde infinie » (Ms A, 83v°).
      Thérèse, un véritable volcan d'Amour !
    Thérèse avait déjà eu la grâce, étant jeune, d'avoir dans sa vie une image de père un peu exceptionnelle (affectivement parlant). On comprend aisément qu'il lui ait été possible alors de projeter sur son Dieu quelque chose de la tendresse dont elle avait été l'objet de la part de monsieur Martin.

    On saisit vite la résonance qu'avait sous sa plume et dans son cour son expression « Papa Bon Dieu ! » « Je voudrais L'aimer, L'aimer plus qu'Il n'a jamais été aimé ! » ( LT 74 ) On peut dire qu'à cet égard elle avait hérité du feu de la « Madre Teresa d'Avila » qui disait qu'elle accepterait volontiers que certains soient plus saints qu'elle au Ciel, mais que jamais ( ! ) elle ne tolérerait que quelqu'un d'autre n'aimât Jésus plus qu'elle !!! Quelle belle parenté d'Amour ! Petite Thérèse disait que « l'Amour l'avait choisie » : « Il me semble que si toutes les créatures avaient les mêmes grâces que moi, le Bon Dieu ne serait craint de personne, mais aimé jusqu'à la folie, et que par amour et non pas en tremblant, jamais aucune âme ne consentirait à Lui faire de la peine. » (Ms A, 83v°) Oui, Thérèse est un véritable volcan d'Amour !

    L'Amour miséricordieux du Père
    Ce en quoi Thérèse nous ressemble le plus, c'est au plan de son impuissance native à devenir sainte... Elle apprend elle-même, et elle nous l'enseigne, qu'il n'y a que Dieu qui puisse vraiment donner Dieu à une âme. À un moment donné, elle est frappée par deux textes de l'Ancien Testament :

    « Si quelqu'un est TOUT PETIT, qu'il vienne à moi. » (Pr 9, 4)

    « Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous balancerai sur mes genoux. » (Is 66, 13.12)Ces paroles furent pour Thérèse une révélation inouïe : « Ah ! jamais paroles plus tendres, plus mélodieuses, ne sont venues réjouir mon âme. » (Ms C, 3r°)

    Pour Thérèse, Dieu devient le plus tendre des pères doué d'un cour plus que maternel. Cela me fait penser à cette petite fille de la catéchèse qui disait : « Le Bon Dieu, c'est un papa qui nous aime comme une maman ! » Les Petits ont parfois le sens de la synthétisation théologique !


     Ainsi Thérèse se fait-elle toute proche de la Parole de Dieu qui nous présente Jésus comme le Grand Prêtre miséricordieux (Hé 2, 17), lui qui nous découvre le cour miséricordieux de son Abba (papa) et du nôtre. Saint Paul, de son côté, qualifie Dieu de « Père des miséricordes » (2 Co 1, 3). Or, est miséricordieux celui qui a le cour ouvert à la misère de... (misericor, en latin). Gustave Thibon écrit : « La miséricorde de Dieu descend toujours plus bas que ne tombe la misère de l'homme».

    Petite Thérèse, dans son impétueuse recherche de l'Absolu, débouche en plein cour de notre foi chrétienne... elle aboutit à l'Amour. Et l'Amour, c'est Dieu (1 Jn 4, 8). Elle nous conduit avec elle directement à ce Dieu-Amour : « Papa Bon Dieu ». Cet Amour-là la projette au cour de l'Église... qui est « Jésus continué ». C'est là que Thérèse découvre sa mission ecclésiale : « Dans le cour de l'Église, ma Mère, je serai l'Amour » et « Aimer et faire Aimer l'Amour » ! Son amour fou pour Dieu miséricorde lui fera écrire : « Oui je le sens, quand même j'aurais sur la conscience tous les péchés qui se peuvent commettre, j'irais le cour brisé de repentir me jeter dans les bras de Jésus, car je sais combien Il chérit l'enfant prodigue qui revient à Lui. » (Ms C, 36v°)


    Message à notre monde en mal de Dieu

    Notre monde déboussolé, ce monde aux valeurs éclatées, notre monde en mal de Dieu a besoin d'entendre le message de Petite Thérèse : il a besoin d'être plongé dans l'Amour miséricordieux du Père. Oui, dussé-je avoir sur la conscience tous les péchés du monde, j'irais me jeter dans les bras de ce Père-là dont elle me parle avec tellement de confiance. Nos contemporains ont peur de tout : peur d'eux-mêmes, peur de la guerre, peur d'une débâcle économique possible, peur de la pollution, peur du sida et du cancer, peur de la mort (en tout cas, plus qu'autrefois !)... souvent même peur de Dieu. Oui, nous avons besoin d'un tel message d'espérance.

    Demandons à Petite Thérèse de nous prêter ses yeux amoureux : « On n'a rien à craindre de cet Amour, on ne peut en attendre que de la miséricorde ! », nous dit-elle. Si l'on percevait son Dieu avec de tels yeux, personne n'oserait prendre ses distances face à notre Dieu de miséricorde.

    P. Jean-Marc Gagnon, C.Ss.R. / E.V.I.R.

    http://www.lecarmel.org/saints/theme-theresien/la-misericorde-de-dieu.php

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    Le message de Thérèse

    «Être petit, c’est reconnaître son néant, attendre tout du bon Dieu, comme un petit enfant attend tout de son père; c’est ne s’inquiéter de rien, ne point gagner de fortune... Être petit, c’est encore ne point s’attribuer les vertus qu’on pratique... ne point se décourager de ses fautes» (extrait des Derniers Entretiens).

    Vivre d'Amour  C'est donner sans mesure
    La charité me donna la clé de ma vocation. Je compris que si l’Église avait un corps, composé de différents membres, le plus nécessaire, le plus noble de tous ne lui manquait pas ; je compris que l’Église avait un Cœur, et que ce Cœur était brûlant d’amour. Je compris que l’Amour seul faisait agir les membres de l’Église, que si l’Amour venait à s’éteindre, les Apôtres n’annonceraient plus l’Évangile, les Martyrs refuseraient de verser leur sang... Je compris que l’amour renfermait toutes les vocations, que l’amour était tout, qu’il embrassait tous les temps et tous les lieux... ; en un mot, qu’il est éternel !...

    Alors, dans l’excès de ma joie délirante, je me suis écriée : Ô Jésus, mon Amour... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’amour !...

    Oui, j’ai trouvé ma place dans l’Église et cette place, ô mon Dieu, c’est vous qui me l’avez donnée... dans le Cœur de l’Église, ma Mère, je serai l’Amour... ainsi, je serai tout... ainsi mon rêve sera réalisé !!!...

    Mon Dieu, source infinie de tous les biens, donnez-moi tout ce qui m’est nécessaire pour la vie, mais surtout la grâce de demeurer dans la confiance des tout-petits.
    Amen

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    « C'est la miséricorde que je désire »
    Devant les remarques que font les pharisiens à ses disciples, parce qu'il mange avec les
    publicains et les pécheurs, Jésus s'exclame avec les paroles même de Dieu dans le livre du prophète Osée :
    "C'est l'amour que je désire." (Osée 6, 6) Et il les applique à toute sa connaissance de la faiblesse
    humaine.


    Qui d'entre nous peut se dire en parfaite santé spirituelle ? Qui d'entre nous peut dire qu'il ne
    connaît pas le péché ? Si Jésus, en sortant de Capharnaüm, vient d'appeler Matthieu, le
    collecteur d'impôts, il sait bien à qui il a à faire : "Je suis venu appeler non pas les justes, mais les
    pécheurs."


    Cette affirmation a dû rester gravée dans la mémoire de l'évangéliste. Il se souvient de la joie
    qui fut la sienne de ne pas être indigne de partager le pain avec le Seigneur, d'être reconnu comme un
    être pleinement aimé de Dieu.


    L'amour connaît par delà les apparences. Il connaît qu'il est toujours possible d'être reconnu
    comme juste "puisque nous croyons en celui, qui a ressuscité d'entre les morts Jésus notre Seigneur,
    livré pour nos fautes et ressuscité pour notre justification." (Romains 4, 25)
     

    Matthieu a vécu cette réalité au jour de son appel. Et nous, quelle est notre réponse lorsque
    nous entendons cet appel du Christ, réitéré si souvent, parce que notre foi n'est pas aussi confiante
    que celle d'Abraham et de Matthieu.


    Père Claude Listello,


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  • Le travail de la vigne est une affaire d’engagement.Dieu a besoin des hommes pour permettre à l’Évangile de prendre racine et de porter du raisin. Voilà l’enjeu de la mission que Dieu confie à ses ouvriers. Devenir avec lui coresponsables de la mission, c’est la proposition que fait le propriétaire aux ouvriers. Vivons ce mois d’octobre en nous interrogeant sur notre responsabilité missionnaire, par l’information, la prière et le partage ! Dans ton amour inépuisable, Dieu éternel et tout-puissant, tu combles ceux qui t’implorent, bien au-delà de leurs mérites et de leurs désirs ; répands sur nous ta miséricorde en délivrant notre
    conscience de ce qui l’inquiète et en donnant plus que nous n’osons demander. Suivons les méditations sur le forum 

    Dimanche 2 octobre : 27ème  du Temps Ordinaire


    1ère lecture : Le Seigneur est déçu par sa vigne bien-aimée (Is 5, 1-7)

    Lecture du livre d'Isaïe

    Je chanterai pour mon amile chant du bien-aimé à sa vigne.

    Mon ami avait une vignesur un coteau plantureux. Il en retourna la terre et en retira les pierres, pour y mettre un plant de qualité. Au milieu, il bâtit une tour de gardeet creusa aussi un pressoir. Il en attendait de beaux raisins, mais elle en donna de mauvais.

    Et maintenant, habitants de Jérusalem, hommes de Juda, soyez donc juges entre moi et ma vigne ! Pouvais-je faire pour ma vigne plus que je n'ai fait ? J'attendais de beaux raisins, pourquoi en a-t-elle donné de mauvais ? Eh bien, je vais vous apprendrece que je vais faire de ma vigne : enlever sa clôture pour qu'elle soit dévorée par les animaux, ouvrir une brèche dans son mur pour qu'elle soit piétinée. J'en ferai une pente désolée ; elle ne sera ni taillée ni sarclée, il y poussera des épines et des ronces ; j'interdirai aux nuages d'y faire tomber la pluie.

    La vigne du Seigneur de l'univers, c'est la maison d'Israël. Le plant qu'il chérissait, ce sont les hommes de Juda. Il en attendait le droit, et voici l'iniquité ; il en attendait la justice, et voici les cris de détresse.

    Psaume : 79, 9-10, 13-14, 15-16a, 19-20

    R/ Regarde ta vigne, Seigneur, viens sauver ton peuple

    La vigne que tu as prise à l'Égypte,
    tu la replantes en chassant des nations.
    Tu déblaies le sol devant elle,
    tu l'enracines pour qu'elle emplisse le pays.

    Pourquoi as-tu percé sa clôture ?
    Tous les passants y grappillent en chemin ;
    le sanglier des forêts la ravage
    et les bêtes des champs la broutent.

    Dieu de l'univers revient !
    Du haut des cieux, regarde et vois :
    visite cette vigne, protège-la,
    celle qu'a plantée ta main puissante.

    Jamais plus nous n'irons loin de toi :
    fais-nous vivre et invoquer ton nom !
    Dieu de l'univers, fais-nous revenir ;
    que ton visage s'éclaire, et nous serons sauvés !

    2ème lecture : Dieu donne sa paix à ceux qui sont fidèles (Ph 4, 6-9)

    Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens

    Frères, ne soyez inquiets de rien, mais, en toute circonstance, dans l'action de grâce priez et suppliez pour faire connaître à Dieu vos demandes. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer, gardera votre coeur et votre intelligence dans le Christ Jésus.

    Enfin, mes frères, tout ce qui est vrai et noble, tout ce qui est juste et pur, tout ce qui est digne d'être aimé et honoré, tout ce qui s'appelle vertu et qui mérite des éloges, tout cela, prenez-le à votre compte. Ce que vous avez appris et reçu, ce que vous avez vu et entendu de moi, mettez-le en pratique. Et le Dieu de la paix sera avec vous.

    Evangile : Parabole des vignerons meurtriers (Mt 21, 33-43)

    Acclamation : Alléluia. Alléluia. Aujourd'hui, Dieu nous parle en son Fils, lui qu'il a établi héritier de toute chose : c'est là l'oeuvre du Seigneur. Alléluia. (cf. He 1, 2 ; Mt 21, 42)

    Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

    Jésus disait aux chefs des prêtres et aux pharisiens : « Écoutez une autre parabole : Un homme était propriétaire d'un domaine ; il planta une vigne, l'entoura d'une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il la donna en fermage à des vignerons, et partit en voyage. Quand arriva le moment de la vendange, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de la vigne. Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l'un, tuèrent l'autre, lapidèrent le troisième. De nouveau, le propriétaire envoya d'autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais ils furent traités de la même façon. Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : 'Ils respecteront mon fils.' Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : 'Voici l'héritier : allons-y ! tuons-le, nous aurons l'héritage !' Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Eh bien, quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? »
    On lui répond : « Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il donnera la vigne en fermage à d'autres vignerons, qui en remettront le produit en temps voulu. »
    Jésus leur dit : « N'avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire. C'est là l'oeuvre du Seigneur, une merveille sous nos yeux ! Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à un peuple qui lui fera produire son fruit. »

    aelf.org

     
    L'ÉVANGILE D'AUJOURD'HUI DIT...
    Qu'un homme planta une vigne...
    Dimanche 2 octobre : 27ème  du Temps Ordinaire

    Au pays de Jésus on connaissait bien la culture de la vigne. Dans la Bible, on en parle au moins depuis le temps de NOÉ qui s'était enivré par inadvertance. Le vin était la boisson courante dans ce pays à cause de l'eau manquante ou polluée. On comprend que Jésus emploie cette image comprise de tous pour illustrer certaines vérités.

    L'ÉVANGILE D'AUJOURD'HUI NOUS DIT... ME DIT...
    Que le Seigneur nous a munis d'aptitudes et de talents.
    Dimanche 2 octobre : 27ème  du Temps Ordinaire

    Cette Vigne de la Parabole qui doit donner des fruits, symbolise tout ce que le Seigneur a mis en nous pour que notre vie ne soit pas inutile sur la terre et que nous portions les fruits que le Seigneur attend de notre présence dans notre milieu de vie. Comme le peuple choisi du Seigneur, IL nous a désignés avec un plan bien précis. Sans aucun mérite de notre part, IL a semé en nous tant de belles choses avec l'intention de récolter du cent pour un. Les Saints qui nous ont précédés dans le temps ont été attentifs à collaborer pleinement au plan de Dieu et c'est pourquoi leurs oeuvres les suivent dans le temps, ce qui leur donne une survie... En chacun de nous, le jour de notre Baptême, IL a semé la FOI comme un beau cadeau bien emballé que nous aurons à développer notre vie durant. IL nous a donné des talents et des charismes dont nous avons à enrichir les autres. Dieu nous a aimés le Premier. Cette Parabole de la Vigne dont le titre pourrait être : "La Parabole de l'AMOUR trahi" se répéterait en notre vie si nous ne collaborions pas au Plan de Dieu sur nous...

    L'ÉVANGILE NOUS DEMANDE... ME DEMANDE..
    De reconnaître les dons de Dieu en nous...
    Dimanche 2 octobre : 27ème  du Temps Ordinaire

    Non pour nous les attribuer et en tirer vanité, mais avec un coeur de "pauvre" qui reconnaît qu'il tient tout de Dieu et que le Plan de Dieu, c'est qu'il rapporte du cent pour un. Prions l'Esprit Saint de nous inspirer et de nous soutenir...

    L'ÉVANGILE D'AUJOURD'HUI DIT...
    Que le Maître loue la Vigne pour qu'elle soit cultivée et soit rentable...
    Dimanche 2 octobre : 27ème  du Temps Ordinaire

    Pour Jésus qui veut illustrer l'Histoire du Peuple choisi par Dieu, ceux à qui Dieu a loué sa Vigne sont les Prêtres et les Anciens du Peuple ainsi que les Scribes... enfin, tous ceux qui interprétèrent les Commandements de Dieu. Nous pouvons aussi appliquer cette Parabole à chacun de nous que Dieu a choisi pour en rencontrer d'autres à travers nous.

    L'ÉVANGILE D'AUJOURD'HUI NOUS DIT... ME DIT...
    Que le Seigneur nous prête vie et nous donne l'usage de ses dons divins.
    Dimanche 2 octobre : 27ème  du Temps Ordinaire
    À chacun de nous, le Seigneur a confié une Mission sur terre afin que la grande Vigne de la terre produise selon son Plan divin. Il faut souvent nous demander quelle est notre fidélité aux appels du Seigneur, soit au sein de notre famille, soit dans notre milieu de travail et de loisirs... Il nous envoie des serviteurs ou pour nous aider ou pour nous instruire des volontés du Maître... Comment les recevons-nous ?... La semence de leurs paroles tombe-t- elle sur le bord de la route, dans les épines ou les roches ou bien dans une terre qui donnera du cent pour un ?... Un chrétien est essentiellement un MISSIONNAIRE et chargé d'une Mission auprès de ses frères en humanité, Mission qu'il remplira ou par l'habilité de ses mains, ou par le service, ou encore par l'ouverture de son esprit... Qu'est-ce que nous avons fait jusqu'ici ?... Que ferons-nous ?...

    L'ÉVANGILE NOUS DEMANDE... ME DEMANDE...
    De cultiver amoureusement les dons reçus du Seigneur.

    Dimanche 2 octobre : 27ème  du Temps Ordinaire

    Tous les dons que nous avons reçus à notre naissance peuvent grandir si nous les mettons dans un climat favorable... Rendons grâce à Dieu de tout ce qu'IL nous a donné et n'oublions jamais que "donner de soi" rapporte plus pour soi-même qu'à ceux à qui nous donnons... C'est à soi qu'on fait du bien quand on se dévoue pour les autres...

    Dimanche 2 octobre : 27ème  du Temps Ordinaire

    Jésus nous résume en quelques images
    toute l'Histoire du Salut
    vue sous le regard de Dieu...

    Dieu veut à tout prix sauver l'Humanité
    et IL est prêt à en payer le prix
    même à exposer son Enfant à périr...

    Mais, Dieu ne peut rien faire
    face à la LIBERTÉ qu'IL a donnée
    à l'être humain.

    Il ne peut non plus forcer l'être humain
    à lui rendre l'hommage qui lui est dû,
    ni même à respecter ses envoyés...

    L'AMOUR commandé n'est plus de l'AMOUR.
    Ils en font l'expérience
    les parents dont les enfants
    refusent l'amour
    usant ainsi de leur "liberté"...

    Mais le Seigneur n'abandonne pas...
    L'AMOUR est inventif...
    Et comme il est exclu d'utiliser la force
    Dieu choisit d'être PATIENT...

    Seigneur, donne-nous
    de ne jamais abuser de ta PATIENCE...

    (D'après EPHATA)

    « Vous verrez les anges de Dieu » (Jn 1, 47-51)

    « Glorieux Gardien de mon âme,
    Toi qui brilles dans le beau ciel
    Comme une douce et pure flamme
    Près du trône de l'Eternel
    Tu descends pour moi sur la terre
    Et m'éclairant de ta splendeur
    Bel Ange, tu deviens mon Frère,
    Mon Ami, mon Consolateur !

    Connaissant ma grande faiblesse
    Tu me diriges par la main
    Et je te vois avec tendresse
    Ôter la pierre du chemin.
    Toujours ta douce voix m'invite
    A ne regarder que les Cieux
    Plus tu me vois humble et petite
    Et plus ton front est radieux.

    O toi ! qui traverses l'espace
    Plus promptement que les éclairs
    Je t'en supplie, vole à ma place
    Auprès de ceux qui me sont chers
    De ton aile sèche leurs larmes
    Chante combien Jésus est bon.
    Chante que souffrir a des charmes
    Et tout bas, murmure mon nom... »

    Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, "A mon Ange Gardien"

    « O Raffaelina, comme il est consolant de savoir que nous sommes toujours sous la garde d'un Ange céleste qui ne nous abandonne même pas (chose admirable) dans l'action par laquelle nous déplaisons à Dieu... Prenez la belle habitude de toujours penser à lui. Que, à côté de nous, il y a un esprit céleste qui, du berceau à la tombe, ne nous quitte pas un instant, qui nous guide, qui nous protège comme un ami, comme un frère, qui doit aussi nous consoler toujours, spécialement dans les heures qui sont, pour nous, les plus tristes. Sachez, O Raffaelina, que ce bon Ange prie pour vous : il offre à Dieu toutes les bonnes oeuvres que vous faites, vos désirs saints et purs. Dans les heures où il vous semble être seule et abandonnée, ne vous plaignez pas de ne pas avoir une âme amie à qui vous puissiez vous ouvrir et à qui vous puissiez confier vos peines ; par charité, n'oubliez pas cet invisible compagnon, toujours présent pour vous écouter, toujours prêt à vous consoler. O délicieuse intimité ! O heureuse compagnie ... »

    Saint Pio de Pietrelcina, Lettre du 20 avril 1915 adressée à Raffaelina Cerase,

    Dimanche 2 octobre : 27ème  du Temps Ordinaire

     

    Hymne : Avant la fin de la lumière,

    Avant la fin de la lumière,
    Nous te prions, Dieu créateur,
    Pour que, fidèle à ta bonté,
    Tu nous protèges, tu nous gardes.

    Que loin de nous s'enfuient les songes,
    Et les angoisses de la nuit.
    Préserve-nous de l'ennemi :
    Que ton amour sans fin nous garde.

    Exauce-nous, Dieu, notre Père,
    Par Jésus Christ, notre Seigneur,
    Dans l'unité du Saint-Esprit,
    Régnant sans fin dans tous les siècles.

     

    Notre Seigneur et notre Dieu, tu nous as fait entendre ton amour au matin de la Résurrection ; quand viendra pour nous le moment de mourir, que ton souffle de vie nous conduise en ta présence. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.


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