• Il y a une grande ressemblance entre le Notre Père et l'Eucharistie.

    Le Notre Père est la prière de la tête, qui se diffuse dans tous les membres et devient la prière de tout le corps qui est l'Eglise. Dans l'Eucharistie, se perpétue Jésus serviteur, qui se donne au Père pour les hommes : Dans le Notre Père, se perpétue la présence de Jésus qui prie. Dans l'Eucharistie, il y a une communion dans le corps du Christ : Dans le Notre Père, il y a une communion dans la prière du Christ, et c'est cela la véritable communion spirituelle que nous pouvons expérimenter à tout moment et aussi quand la communion sacramentelle n'est pas possible.


    Le Notre Père est l'Evangile en prière.
    Il est une véritable école de prière où nous apprenons à parler la langue de Dieu.Père, Abba, est le cri par lequel Jésus commence toute prière. C'est la voix même de Jésus, avec toute sa conscience d'être le fils unique d'un tel Père.Maintenant, cette conscience de fils nous est donnée : par le Fils unique, à tous les fils adoptifs. Et le Père qui est aux cieux, le Saint, le tout Autre, se met à notre portée,  nous parle par son Fils.

    Que le Dieu de tendresse, plein d'amour et de bonté pour ses enfants, fasse de nous de fidèles ouvriers du Royaume. Demandons au Seigneur la grâce, lorsque nous dirons le Notre Père de penser que Jésus le prie avec nous, en nous et pour nous.


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  • 5ème dimanche du Temps Ordinaire


    1ère lecture : Détresse de l'homme qui souffre (Jb 7, 1-4.6-7)

    Lecture du livre de Job

    Job prit la parole et dit :
    « Vraiment, la vie de l'homme sur la terre est une corvée, il fait des journées de manœuvre. Comme l'esclave qui désire un peu d'ombre, comme le manœuvre qui attend sa paye, depuis des mois je n'y ai gagné que du néant, je ne compte que des nuits de souffrance. À peine couché, je me dis :'Quand pourrai-je me lever ?' Le soir n'en finit pas : je suis envahi de cauchemars jusqu'à l'aube. Mes jours sont plus rapides que la navette du tisserand, ils s'achèvent quand il n'y a plus de fil.
    Souviens-toi, Seigneur : ma vie n'est qu'un souffle, mes yeux ne verront plus le bonheur. »

    Psaume : Ps 146, 1.3, 4-5, 6-7

    Bénissons le Seigneur qui guérit nos blessures !

    Il est bon de fêter notre Dieu,
    il est beau de chanter sa louange :
    il guérit les cœurs brisés
    et soigne leurs blessures.
     


    Il compte le nombre des étoiles,
    il donne à chacune un nom ;
     

    il est grand, il est fort, notre Maître :
    nul n'a mesuré son intelligence.
     


    Le Seigneur élève les humbles
    et rabaisse jusqu'à terre les impies.
     

    Entonnez pour le Seigneur l'action de grâce,
    jouez pour notre Dieu sur la cithare !
     

    5ème dimanche du Temps Ordinaire

    2ème lecture : L'Apôtre se fait tout à tous (1Co 9, 16-19.22-23)

    Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

    Frères,
    si j'annonce l'Évangile, je n'ai pas à en tirer orgueil, c'est une nécessité qui s'impose à moi ; malheur à moi si je n'annonçais pas l'Évangile !
    Certes, si je le faisais de moi-même, je recevrais une récompense du Seigneur. Mais je ne le fais pas de moi-même, je m'acquitte de la charge que Dieu m'a confiée.
    Alors, pourquoi recevrai-je une récompense ? Parce que j'annonce l'Évangile sans rechercher aucun avantage matériel, ni faire valoir mes droits de prédicateur de l'Évangile.
    Oui, libre à l'égard de tous, je me suis fait le serviteur de tous afin d'en gagner le plus grand nombre possible.
    J'ai partagé la faiblesse des plus les faibles, pour gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns.
    Et tout cela, je le fais à cause de l'Évangile, pour bénéficier, moi aussi, du salut.

    5ème dimanche du Temps Ordinaire


    Evangile : Une journée de Jésus au milieu des malades (Mc 1, 29-39)

    Acclamation : Alléluia. Alléluia. Jésus a pris sur lui notre faiblesse, il s'est chargé de nos douleurs. Alléluia. (cf. Mt 8, 17)

    Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

    En quittant la synagogue, Jésus, accompagné de Jacques et de Jean, alla chez Simon et André.
    Or, la belle-mère de Simon était au lit avec de la fièvre. Sans plus attendre, on parle à Jésus de la malade. Jésus s'approcha d'elle, la prit par la main, et il la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.
    Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous les malades, et ceux qui étaient possédés par des esprits mauvais. La ville entière se pressait à la porte. Il guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d'esprits mauvais et il les empêchait de parler, parce qu'ils savaient, eux, qui il était.
    Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait.
    Simon et ses compagnons se mirent à sa recherche.
    Quand ils l'ont trouvé, ils lui disent : « Tout le monde te cherche. »
    Mais Jésus leur répond : « Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c'est pour cela que je suis sorti. »
    Il parcourut donc toute la Galilée, proclamant la Bonne Nouvelle dans leurs synagogues, et chassant les esprits mauvais.
    aelf@org

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  • 3ème dimanche du Temps Ordinaire

    1ère lecture : A l'appel du prophète, les païens se convertissent (Jon 3, 1-5.10)

    Lecture du livre de Jonas

    La parole du Seigneur fut adressée de nouveau à Jonas :
    « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, proclame le message que je te donne sur elle. »
    Jonas se leva et partit pour Ninive, selon la parole du Seigneur. Or, Ninive était une ville extraordinairement grande : il fallait trois jours pour la traverser.
    Jonas la parcourut une journée à peine en proclamant : « Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! »
    Aussitôt, les gens de Ninive crurent en Dieu. Ils annoncèrent un jeûne, et tous, du plus grand au plus petit, prirent des vêtements de deuil.
    En voyant leur réaction, et comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise, Dieu renonça au châtiment dont il les avait menacés.
     
    3ème dimanche du Temps Ordinaire

    Psaume : Ps 24, 4-5ab, 6-7, 8-9

     Fais-nous connaître tes chemins, Seigneur !

    Seigneur, enseigne-moi tes voies,
    fais-moi connaître ta route.
    Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi,
    car tu es le Dieu qui me sauve. 

    Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse,
    ton amour qui est de toujours. 

    Oublie les révoltes, les péchés de ma jeunesse ;
    dans ton amour, ne m'oublie pas. 


    Il est droit, il est bon, le Seigneur,
    lui qui montre aux pécheurs le chemin. 

    Sa justice dirige les humbles,
    il enseigne aux humbles son chemin.
     
    3ème dimanche du Temps Ordinaire

    2ème lecture : Le monde passe : vivons ce temps pour le Seigneur (1Co 7, 29-31)

    Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens

    Frères,
    je dois vous le dire : le temps est limité. Dès lors, que ceux qui ont une femme soient comme s'ils n'avaient pas de femme, ceux qui pleurent, comme s'ils ne pleuraient pas, ceux qui sont heureux, comme s'ils n'étaient pas heureux, ceux qui font des achats, comme s'ils ne possédaient rien, ceux qui tirent profit de ce monde, comme s'ils n'en profitaient pas. Car ce monde tel que nous le voyons est en train de passer.
     
    3ème dimanche du Temps Ordinaire

    Evangile : Jésus invite les hommes à la conversion, et appelle ses premiers Apôtres (Mc 1, 14-20)

     

    Acclamation : Alléluia. Alléluia. Le règne de Dieu est venu jusqu'à vous ; croyez à la Bonne Nouvelle. Alléluia. (Mc 1, 15)

    Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

    Après l'arrestation de Jean Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu ; il disait :
    « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. »

    Passant au bord du lac de Galilée, il vit Simon et son frère André en train de jeter leurs filets : c'étaient des pêcheurs.
    Jésus leur dit : « Venez derrière moi. Je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. »
    Aussitôt, laissant là leurs filets, ils le suivirent.

    Un peu plus loin, Jésus vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient aussi dans leur barque et préparaient leurs filets.
    Jésus les appela aussitôt. Alors, laissant dans la barque leur père avec ses ouvriers, ils partirent derrière lui.
     

    3ème dimanche du Temps Ordinaire

     Autour de nous, il y a beaucoup de gens  qui n'attendent souvent qu'un mot pour se réveiller  et livrer leur vie à Dieu. Dieu nous envoie les rencontrer.  Dieu d'amour et de miséricorde, que la Parole de ton Fils réveille nos corps et nos cœurs assoupis.Révèle à chacun de nous ce qu'il doit laisser pour te suivre.   Répondant généreusement aux appels de ton Fils bien-aimé  nous porterons alors des fruits en abondance.Oui ! Ravive notre volonté de le suivre, et que nos vies transformées annoncent la bonne nouvelle de ton Règne,  règne d'amour pour maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !Que Dieu notre Père et Jésus Christ notre Seigneur, qui nous invite à le suivre, vous donnent la grâce et la paix. Béni soit Dieu, maintenant et toujours Amen!



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