• Quelle est mon espérance?

    Nous allons commencer aujourd'hui un petit dossier sur "Comment vivre l'espérance ? Quelle est mon éspérance? 


    Dans notre vie de chrétiens, l’étoile de la foi est présente, mais de temps en temps elle décline... l’important est de garder confiance et de poursuivre en espérant, de poursuivre notre route le coeur  dans son coeur! Saint Paul nous exhorte d’espérer contre toute espérance et nous assure que la foi est certitude des choses que l’on espère. Le Pape Benoît XVI, dans son encyclique’Sauvé par l’espérance’ nous explique comment l’espérance qui nous a été donnée nous permet d’affronter notre présent, même un présent pénible, et nous sauve car « seul l’infini peut suffire à l’homme ».

      Si par définition, l’espérance vise l’avenir, pour la Bible elle s’enracine dans l’aujourd’hui de Dieu. Dieu est bon et s’il ne change jamais son attitude ni ne nous délaisse jamais, alors, quelles que soient les difficultés – si le monde tel que nous le voyons est tellement loin de la justice, de la paix, de la solidarité et de la compassion – pour moi croyante "ma foi en ce Dieu "me dit que ce n’est pas une situation définitive. s Je reste dans l’attente joyeuse d’un monde selon la volonté de Dieu , un monde selon son amour. Ma source de l’espérance est en Dieu qui ne peut qu’aimer et qui me cherche inlassablement. »


    St Jean Chrysostome nous le dit:


    "Appliquons-nous, en faisant ce qui dépend de nous, à nous montrer dignes du secours de Dieu. Dieu attend que nous lui fournissions des occasions de montrer sa grande libéralité. Ne nous privons pas de ces dons par lâcheté, empressons nous avec toute l'ardeur possible d'aborder la voie qui mène au bien, de telle sorte que nous puissions avec l'aide d'en haut, arriver au terme de la route. Sans le secours de la grâce divine, nous ne pouvons accomplir aucun bien. Conduisons-nous de façon à être soutenus par notre espoir en Dieu, comme une ancre sûre et inébranlable : ne regardons point les fatigues de la vertu ; mais supportons toute chose sans murmurer, en considérant la récompense qui couronnera ces fatigues."


    Après avoir montré comment le commerçant sur la mer et le soldat au combat affrontent les dangers et les épreuves en espérant, l'un en revenir plus riche et l'autre couvert de gloire, Saint Jean Chrysostome conclut ainsi :


    "Donc mes bien-aimés, si le commerçant et le soldat quand ils sont en face d'un résultat incertain, de déceptions et d'obstacles si divers et sans nombre, ne redoutent pas les fatigues et n'abandonnent pas pour cela une espérance bien supérieure à ces ennuis, comment serions-nous dignes de quelque pardon, nous qui négligeons d'acquérir la vertu et ne savons pas endurer spontanément tous les labeurs de la vie, quand cependant notre espérance est certaine ?"




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  • Les douze règles pour le combat spirituel
    J. Pic de la Mirandole (1463-1494)

    I. Si l'homme trouve dure la route de la vertu, parce que sans cesse il nous faut lutter contre la chair, le diable et le monde, qu'il se souvienne que quelque vie qu'il ait choisie, fût-elle selon le monde, beaucoup d'adversité, de tristesses, de désagréments, de travail s'y rencontreraient.
    II. Qu'il se souvienne que, dans les choses du monde, plus longtemps on combat, plus péniblement un travail succède à un autre travail, avec, au bout, le châtiment éternel.
    III. Qu'il se souvienne qu'il est insensé de croire qu'on puisse parvenir au ciel autrement que par une lutte de ce genre, de même que notre chef, le Christ, n'est monté au ciel que par la Croix ; la condition du serviteur peut-elle être meilleure que celle du Maître ?
    IV. Qu'il se souvienne que non seulement il faudrait supporter ce combat, mais le désirer, même s'il ne nous arrivait aucune récompense, seulement pour se conformer à la doctrine du Christ notre Dieu et Seigneur. Chaque fois qu'en résistant à l'un quelconque de tes sens tu te fais violence, pense à la partie de la Croix du Christ à laquelle tu te rends ainsi conforme. Quand, résistant à ton ventre, tu mortifies le goût, rappelle-toi sa boisson de fiel et de vinaigre ; quand tu retires ta main du rapt de quelque chose qui te plaît, pense à ses mains fixées pour toi sur le bois de la croix ; et si tu résistes à l'orgueil, rappelle-toi celui qui, alors qu'il avait la forme d'un Dieu, a accepté pour toi la forme d'un esclave et a été humilié jusqu'à mourir sur la croix, et quand tu es tenté par la colère, souviens-toi que lui qui était Dieu, et le plus juste de tous les hommes, se voyant malgré cela raillé, insulté, fla-gellé, couvert de toutes sortes d'opprobres comme un voleur, mélangé avec des brigands, n'a cependant donné aucun signe de colère ou d'indignation, mais supportant tout très patiemment, répondait d tous avec la plus grande douceur, et ainsi, en suivant tout point par point, tu ne trouveras aucune souffrance qui, par un certain côté ne te rende conforme au Christ.
    V. Mais ne te fie pas à ces douze armes pas plus qu'à aucun moyen humain ; confie-toi en la seule vertu de Jésus-Christ qui a dit : " Prenez confiance, j'ai vaincu le monde ", et ailleurs : " Le prince de ce monde est jeté dehors " ; aussi fions-nous à sa seule force pour vaincre le monde et dompter le diable ; et pour cela, nous devons toujours demander son secours par la prière et le secours de ses saints.
    VI. Souviens-toi quand tu as vaincu une tentation, que toujours une autre va venir, car le diable rôde toujours autour de nous, cherchant à nous dévorer. C'est pourquoi il faut toujours se tenir dans la crainte et dire avec le prophète : " Je me tiendrai sur mes gardes. "
    VII. Non seulement il ne faut pas être vaincu par le diable, mais il faut toi-même le vaincre, et cela se fait quand non seulement tu ne pèches pas, mais que, dans ce qui t'avait tenté, tu trouves l'occasion d'un bien ; de même, si quelque bonne action t'est procurée, pour que tu te laisses aller à ce sujet à une vaine gloire, pense aussitôt que ce n'est pas ton œuvre mais un bienfait de Dieu ; humilie-toi, et songe à être plus reconnaissant envers Dieu de ses bienfaits.
    VIII. Quand tu combats, combats comme sûr de la victoire, et devant avoir enfin une paix perpétuelle ; car Dieu t'accordera peut-être cette grâce que le diable, confus de ta victoire, ne reviendra pas ; quand tu as vaincu, comporte-toi comme si tu allais encore combattre, comme si tu combattais encore. Souviens-toi toujours de ta victoire, et, dans la victoire, souviens-toi du combat.
    IX. Quoi que tu te sentes bien gardé et fortifié, fuis cependant toujours les occasions de pécher ; le Sage a dit : " Qui aime le danger y périra ".
    X. Dans les tentations, cours toujours au principe et précipite les enfants de Babylone sur la pierre ; la pierre, c'est le Christ ; car le remède est toujours préparé tardivement, etc.
    XI. Souviens-toi que même dans le moment du combat, c'est une ruse de la tentation de montrer la bataille : et, cependant, il est bien plus doux de vaincre la tentation que d'aller au péché où la tentation t'appelle. Et, en cela, beaucoup sont trompés ; car ils ne comparent pas la douceur de la victoire à la douceur du péché, mais le combat au plaisir : et cependant l'homme, qui mille fois a fait l'expérience de ce qu'était céder à la tentation, devrait bien, une fois du moins, expérimenter ce qu'est amère la tentation.
    XII. En outre, parce que tu es tenté, ne te crois pas abandonné de Dieu ou peu agréable à Dieu, ou peu juste et imparfait. Souviens-toi qu'après que Paul eut vu la divine essence, il subit les tentations de la chair que Dieu permit qu'on lui envoyât, pour lui éviter celles de l'orgueil. Et en cela l'homme doit remarquer que Paul, qui fut un vase d'élection et fut enlevé jusqu'au troisième ciel, était cependant en danger de s'enorgueillir de ses vertus, comme il le dit lui-même : " Pour que la grandeur des révélations ne me fut pas un danger, on m'a donné l'aiguillon de la chair qui me souffletât ". Ainsi, de toutes les tentations, celle de l'orgueil est-elle celle dont l'homme doit le plus se défier, car l'orgueil est la racine de tous les maux : le seul remède contre elle est de songer sans cesse que Dieu s'est humilié pour nous jusqu'à la croix et que la mort, malgré nous, nous humiliera jusqu'à faire de nous la nourriture des vers.

     Traduit pour la première fois du latin de J. Pic de la Mirandole, par le Docteur Marc Haven, Psyché n° 401, Février 1930.http://www.spiritualite-chretienne.com/livres/regles.html#Mirandole

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  • La miséricorde de Dieu

     A moi, Dieu a donné sa miséricorde «Je ne puis craindre un Dieu qui s'est fait pour moi si petit...
    je l'aime!... car Il n'est qu'amour et miséricorde!»
    LT 26

    La miséricorde de Dieu a été vue par la Petite Thérèse d'une façon très particulière. Pour Thérèse, en Dieu, tout allait vers l'infini. Elle voyait donc la miséricorde de Dieu au même titre que sa toute-puissance, que sa gloire, que son amour. Thérèse a considéré la miséricorde à la mesure aussi de son impuissance. À travers le sentiment de son impuissance, elle sait qu'il lui faut un répondant à la miséricorde et elle va le chercher avec une audace sans pareille et une confiance sans borne dans les mérites de Jésus, de la Vierge Marie et de tous les saints... de l'Église.

    Thérèse elle-même, comme elle le dit dans son Acte d'Offrande à l'Amour Miséricordieux, ne veut pas amasser de mérites pour le ciel. Elle veut travailler gratuitement, sachant que ses propres ouvres n'ont de valeur que celle que Dieu veut leur donner, c'est-à-dire Lui-même. « Je veux... recevoir de votre Amour la possession éternelle de Vous-Même ». Ce que va chercher Thérèse dans la miséricorde vaut plus que tous les biens créés, c'est la possession de Dieu. À travers la miséricorde, Thérèse ne peut se satisfaire que de l'Amour dont elle se veut victime volontaire, comme Jésus.
     

    A moi, Dieu a donné sa miséricorde infinie

     De plus en plus, Thérèse était fascinée par la miséricorde infinie du Père. Quelques mois avant de prononcer son Acte d'Offrande à l'Amour Miséricordieux (juin 1895), Thérèse donnait forme à sa Petite Voie de l'Enfance Spirituelle. Arrivée presqu'au sommet de sa vie, il lui devient clair que l'appel du Seigneur l'attire dans ce sens de la miséricorde toute faite de confiance : « À moi, dit-elle, Il a donné sa Miséricorde infinie » (Ms A, 83v°).
      Thérèse, un véritable volcan d'Amour !
    Thérèse avait déjà eu la grâce, étant jeune, d'avoir dans sa vie une image de père un peu exceptionnelle (affectivement parlant). On comprend aisément qu'il lui ait été possible alors de projeter sur son Dieu quelque chose de la tendresse dont elle avait été l'objet de la part de monsieur Martin.

    On saisit vite la résonance qu'avait sous sa plume et dans son cour son expression « Papa Bon Dieu ! » « Je voudrais L'aimer, L'aimer plus qu'Il n'a jamais été aimé ! » ( LT 74 ) On peut dire qu'à cet égard elle avait hérité du feu de la « Madre Teresa d'Avila » qui disait qu'elle accepterait volontiers que certains soient plus saints qu'elle au Ciel, mais que jamais ( ! ) elle ne tolérerait que quelqu'un d'autre n'aimât Jésus plus qu'elle !!! Quelle belle parenté d'Amour ! Petite Thérèse disait que « l'Amour l'avait choisie » : « Il me semble que si toutes les créatures avaient les mêmes grâces que moi, le Bon Dieu ne serait craint de personne, mais aimé jusqu'à la folie, et que par amour et non pas en tremblant, jamais aucune âme ne consentirait à Lui faire de la peine. » (Ms A, 83v°) Oui, Thérèse est un véritable volcan d'Amour !

    L'Amour miséricordieux du Père
    Ce en quoi Thérèse nous ressemble le plus, c'est au plan de son impuissance native à devenir sainte... Elle apprend elle-même, et elle nous l'enseigne, qu'il n'y a que Dieu qui puisse vraiment donner Dieu à une âme. À un moment donné, elle est frappée par deux textes de l'Ancien Testament :

    « Si quelqu'un est TOUT PETIT, qu'il vienne à moi. » (Pr 9, 4)

    « Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous balancerai sur mes genoux. » (Is 66, 13.12)Ces paroles furent pour Thérèse une révélation inouïe : « Ah ! jamais paroles plus tendres, plus mélodieuses, ne sont venues réjouir mon âme. » (Ms C, 3r°)

    Pour Thérèse, Dieu devient le plus tendre des pères doué d'un cour plus que maternel. Cela me fait penser à cette petite fille de la catéchèse qui disait : « Le Bon Dieu, c'est un papa qui nous aime comme une maman ! » Les Petits ont parfois le sens de la synthétisation théologique !


     Ainsi Thérèse se fait-elle toute proche de la Parole de Dieu qui nous présente Jésus comme le Grand Prêtre miséricordieux (Hé 2, 17), lui qui nous découvre le cour miséricordieux de son Abba (papa) et du nôtre. Saint Paul, de son côté, qualifie Dieu de « Père des miséricordes » (2 Co 1, 3). Or, est miséricordieux celui qui a le cour ouvert à la misère de... (misericor, en latin). Gustave Thibon écrit : « La miséricorde de Dieu descend toujours plus bas que ne tombe la misère de l'homme».

    Petite Thérèse, dans son impétueuse recherche de l'Absolu, débouche en plein cour de notre foi chrétienne... elle aboutit à l'Amour. Et l'Amour, c'est Dieu (1 Jn 4, 8). Elle nous conduit avec elle directement à ce Dieu-Amour : « Papa Bon Dieu ». Cet Amour-là la projette au cour de l'Église... qui est « Jésus continué ». C'est là que Thérèse découvre sa mission ecclésiale : « Dans le cour de l'Église, ma Mère, je serai l'Amour » et « Aimer et faire Aimer l'Amour » ! Son amour fou pour Dieu miséricorde lui fera écrire : « Oui je le sens, quand même j'aurais sur la conscience tous les péchés qui se peuvent commettre, j'irais le cour brisé de repentir me jeter dans les bras de Jésus, car je sais combien Il chérit l'enfant prodigue qui revient à Lui. » (Ms C, 36v°)


    Message à notre monde en mal de Dieu

    Notre monde déboussolé, ce monde aux valeurs éclatées, notre monde en mal de Dieu a besoin d'entendre le message de Petite Thérèse : il a besoin d'être plongé dans l'Amour miséricordieux du Père. Oui, dussé-je avoir sur la conscience tous les péchés du monde, j'irais me jeter dans les bras de ce Père-là dont elle me parle avec tellement de confiance. Nos contemporains ont peur de tout : peur d'eux-mêmes, peur de la guerre, peur d'une débâcle économique possible, peur de la pollution, peur du sida et du cancer, peur de la mort (en tout cas, plus qu'autrefois !)... souvent même peur de Dieu. Oui, nous avons besoin d'un tel message d'espérance.

    Demandons à Petite Thérèse de nous prêter ses yeux amoureux : « On n'a rien à craindre de cet Amour, on ne peut en attendre que de la miséricorde ! », nous dit-elle. Si l'on percevait son Dieu avec de tels yeux, personne n'oserait prendre ses distances face à notre Dieu de miséricorde.

    P. Jean-Marc Gagnon, C.Ss.R. / E.V.I.R.

    http://www.lecarmel.org/saints/theme-theresien/la-misericorde-de-dieu.php

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    Le message de Thérèse

    «Être petit, c’est reconnaître son néant, attendre tout du bon Dieu, comme un petit enfant attend tout de son père; c’est ne s’inquiéter de rien, ne point gagner de fortune... Être petit, c’est encore ne point s’attribuer les vertus qu’on pratique... ne point se décourager de ses fautes» (extrait des Derniers Entretiens).

    Vivre d'Amour  C'est donner sans mesure
    La charité me donna la clé de ma vocation. Je compris que si l’Église avait un corps, composé de différents membres, le plus nécessaire, le plus noble de tous ne lui manquait pas ; je compris que l’Église avait un Cœur, et que ce Cœur était brûlant d’amour. Je compris que l’Amour seul faisait agir les membres de l’Église, que si l’Amour venait à s’éteindre, les Apôtres n’annonceraient plus l’Évangile, les Martyrs refuseraient de verser leur sang... Je compris que l’amour renfermait toutes les vocations, que l’amour était tout, qu’il embrassait tous les temps et tous les lieux... ; en un mot, qu’il est éternel !...

    Alors, dans l’excès de ma joie délirante, je me suis écriée : Ô Jésus, mon Amour... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’amour !...

    Oui, j’ai trouvé ma place dans l’Église et cette place, ô mon Dieu, c’est vous qui me l’avez donnée... dans le Cœur de l’Église, ma Mère, je serai l’Amour... ainsi, je serai tout... ainsi mon rêve sera réalisé !!!...

    Mon Dieu, source infinie de tous les biens, donnez-moi tout ce qui m’est nécessaire pour la vie, mais surtout la grâce de demeurer dans la confiance des tout-petits.
    Amen

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    « C'est la miséricorde que je désire »
    Devant les remarques que font les pharisiens à ses disciples, parce qu'il mange avec les
    publicains et les pécheurs, Jésus s'exclame avec les paroles même de Dieu dans le livre du prophète Osée :
    "C'est l'amour que je désire." (Osée 6, 6) Et il les applique à toute sa connaissance de la faiblesse
    humaine.


    Qui d'entre nous peut se dire en parfaite santé spirituelle ? Qui d'entre nous peut dire qu'il ne
    connaît pas le péché ? Si Jésus, en sortant de Capharnaüm, vient d'appeler Matthieu, le
    collecteur d'impôts, il sait bien à qui il a à faire : "Je suis venu appeler non pas les justes, mais les
    pécheurs."


    Cette affirmation a dû rester gravée dans la mémoire de l'évangéliste. Il se souvient de la joie
    qui fut la sienne de ne pas être indigne de partager le pain avec le Seigneur, d'être reconnu comme un
    être pleinement aimé de Dieu.


    L'amour connaît par delà les apparences. Il connaît qu'il est toujours possible d'être reconnu
    comme juste "puisque nous croyons en celui, qui a ressuscité d'entre les morts Jésus notre Seigneur,
    livré pour nos fautes et ressuscité pour notre justification." (Romains 4, 25)
     

    Matthieu a vécu cette réalité au jour de son appel. Et nous, quelle est notre réponse lorsque
    nous entendons cet appel du Christ, réitéré si souvent, parce que notre foi n'est pas aussi confiante
    que celle d'Abraham et de Matthieu.


    Père Claude Listello,


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